La Communauté de Communes du Pays de Saint-Yrieix (9 communes du sud de la Haute-Vienne) a acheté le domaine de Chauffaille à l'État en 2010. C'était alors, depuis 1974, un terrain militaire sur le territoire de la commune de Coussac-Bonneval, l'une des communes de la Communauté. L’ensemble des 170 hectares, en « zone rurale isolée » pour reprendre une expression d'un document de France Domaine, a été acheté au prix de 850 000 €.
La Communauté de Communes a signé une promesse de vente, en vigueur du 8 avril 2016 au 7 avril 2019, promesse de vente à la SA Dreamgest, basée en Belgique (mais qui a constitué une antenne en France avec une adresse à Saint-Yrieix-la-Perche, 5 place du Marché). Cette société veut y implanter un gigantesque parc d'attraction musicale. La réalisation du projet est tellement longue que la promesse de vente a été prorogée par le Conseil de Communauté le 11 avril 2019, jusqu'au 31 décembre 2020, puis, le 18 décembre 2020 jusqu'au 30 juin 2022.
Donc, pour l'heure, M. Hodiamont, à la tête de la société Dreamgest, n'est pas propriétaire de Chauffaille, qui est toujours une propriété de la Communauté de Communes. La vente ne se fera qu'à certaines conditions, dont l'obtention par le promoteur des permis de construire/aménager. Attention : la mairie de Coussac a publié des propos affirmant que M. Hodiamont « est devenu châtelain après avoir acheté le domaine de Chauffaille » : ceci est faux, la vente n'est pas faite. Un fait tout récent intrigue : en avril 2021, M. Hodiamont a revendu l’immeuble 5, rue du Marché à Saint-Yrieix-la-Perche, immeuble qu’il avait acheté en 2016 et où il avait enregistré sa filiale française de Dreamgest Belgique. Selon ses propres dires, ce devait être la vitrine de son parc d’attraction, l’antenne arédienne pour l’achat de billets et la promotion. Il reste une simple boîte aux lettres que quelqu’un relève pour lui.
Le bien en promesse de vente fait 141 hectares, avec approximativement 90 hectares de bois et 50 hectares de terres agricoles sur lesquelles se trouvent divers bâtiments : un château du XIXe siècle à trois niveaux, une chapelle privée, des dépendances, des bâtiments agricoles variés (pour de plus amples détails, consulter le document officiel de France Domaine ici). Ces 141 hectares, boisés ou agricoles, ont été promis à la vente pour 800 000 € dans un premier temps, puis 850 000 € actuellement.