CoDERST du 17 décembre 2024

 

 Le promoteur de Mélofolia était venu largement entouré à ce CoDERST (Conseil départemental de l'environnement et des risques sanitaires et technologiques) mais ça n'a pas suffi à inverser le cours des choses : la Direction départementale des territoires avait rédigé un arrêté de refus à la demande d'autorisation environnementale sollicitée par Dreamgest et le CoDERST a émis un avis favorable à ce refus.

A la lecture de ce document, on découvre que le projet s'est réduit comme peau de chagrin au fil de ses avatars, mais que M. Hodiamont prétend quand même attirer de 1000 à 2500 visiteurs par jour à Chauffaille, et fait miroiter 57 emplois dont une dizaine de CDI, pour un parc qui ne serait pourtant ouvert que de Pâques à la Toussaint.

On aurait pu espérer que le Préfet mette enfin un point final à cette histoire interminable, après 10 ans d'égarements, mais, le 20 février 2025, il a octroyé un sursis de 6 mois supplémentaires à Dreamgest pour lui permettre d'apporter de nouveaux éléments au dossier. On ne voit pourtant pas ce qui pourrait le sauver : les espèces protégées resteront prioritaires, et quelle que soit l'interprétation que M. Hodiamont voudrait donner à la notion de « Raison impérative d'intérêt public majeur », il n'est pas concerné par cette possibilité de dérogation.

 

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